La Légende d'AGORA:

Esprit Pervers Nombre de messages : 4635 Date d'inscription : 22/06/2006

La Légende d'AGORA:

Il y a très longtemps de cela... en fait il y a quelques mois... naquit une Déesse magnifique en ce Haut Lieu qu'est l'Olympe.

Cette Déesse qui deviendra plutard la Déesse Rigolote De La Guerre, Du Sexe Et De La Recherche Scientifique, portait le doux nom d'AGORA en l'honneur du lieu où ses divins parents (Bacchus et Vénus) la conceptionnèrent.

Toute jeune, sa beauté n'avait pas d'égale et nombreux étaient les Dieux Supérieurs qui lui firent la coure.
Mais jamais elle ne se donnait à personne... du moins pas la première heure.

Puis un beau jour, lassée de cette vie de paresse et de luxure, elle décida de partir pour les Mondes Matériels. Ces mondes peuplés d'êtres humains et de héros en tout genre.

Nombreux furent ceux qui voulurent l'en dissuader comme son Père, Bacchus le Dieu du Vin, qui vint la trouver en titubant, une amphore à moitié vide dans la main et le regard vide.

- Ma p't'ite chérie, faut pas y aller...
- Mais pourquoi, Père ?
- Pourquoi, quoi ?
- Pourquoi je ne dois pas y aller, Père ?
- Où ça ?
- Dans les Mondes des hommes, Père.
- Les mondes des pommes ? C'est bien les pom...

Et le Dieu du Vin s'affala parterre où il resta affalé en ronflant bruyamment.
La jeune déesse Agora posa un baiser sur le front de son Père et continua son chemin jusqu'au Palais de Zeus, le Dieu des dieux.

Arrivé au pied du Trône du plus puissant des Dieu, Agora s'agenouilla et attendit que la Puissante Personne lui adresse la Parole.

- Bonjour à toi, jeune Agora.
- Bonjour à vous, Ô Père de Tout les Dieux.
- Tu désires nous quitter pour fonder ta propre Religion dans les Mondes Humains ?
- Oui, Ô Divin Zeus.
- Le problème, vois-tu, c'est que bon, sur Terre, ya plus de place.
- C'est-à-dire, Ô Toi le Roi des Dieu ?
- Ben là, nous sommes en pleine Antiquité sur Terre et on a déjà tous notre Religion biein peinarde chez les Grecs.
- Mais n'y a-t-il pas d'autrs terres, d'autres hommes, sur cette vaste planète...
- Mais... euh, je sais pas trop... disons que pour être plus sûre, vaudrait mieux que tu restes, en gros.
- Pourtant, Ô Puissant Zeus, je veux avoir des fidèles qui acclament ma Beauté et mon Nom !
- Remarque, il y aurait peut-être un endroit où tu pourrait aller...
- C'est loin d'Athène ?
- Disons que c'est un peu loin de tout... c'est une autre planète, en fait. Et aussi une autre époque. Je t'enverrai en une époque où tout l'Univers est conquis par les hommes.
Tu n'auras pas un pays à soumettre à ta déitée, mais des planètes entières, des empires...
Va et fonde ton Royaume Divin en ces lieux, ma belle.

C'est ainsi que commença l'aventure d'Agora, jeune déesse encore indécise perdue au milieu de l'espace...

Esprit Pervers Nombre de messages : 4635 Date d'inscription : 22/06/2006

Au beau milieu de nulle part, une pluie d'étoiles et d'étincelles dorées vint illuminer la nuit.
Dans un musique teintée de beauté et de sons cristallins apparut Agora.
Attendant que la fine pluie dorée se dissipe, laissant place à l'obscurité, le corps sublime et parfait de la déesse émie une aura divine qui éclairait faiblement son corps.
Sa nudité parfaite comme seule image, elle s'avança dans le monde des hommes, dans cette nature encore vierge.

- Mais bordel, où que j'ai atterrie, moi encore, fit-elle en s'asseyant parterre à même le sol.

Effectivement, cela faisait le huitième monde où elle apparaissait sans personne à 10km autour d'elle.
Enfermant ses genoux dans ses bras elle se mit à sangloter. Où était-il tout ces beaux héros drapés de gloire et d'or ? Où étaient-ils ces empires millénaires qui enfermaient des milliards de fidèles.

Soudain, alors qu’Agora comptait se retirer dans les Dimensions Intemporelles jusqu’à ce qu’elle trouve une nouvelle planète, un bruit derrière elle lui fit relever la tête.
Se relevant, elle aperçut l’individu qui sortait des fourrés. Grand, brun, mince, une espèce de tenue brune, une simple épée à la hanche et quelque chose d’étrange à la main.

Apparemment, le jeune homme était en pleine course, mais il resta paralysé devant la divine présence…
Lâchant l’étrange objet qui tomba dans l’herbe, l’homme resta muet de fascination.
C’est à ce moment là, qu’Agora se souvint que la vue d’un corps nu pouvait rendre bizarre certains humains.

Puis d’autres hommes arrivèrent. Plutôt lourds et imposants, ils ne purent néanmoins s’empêcher d’adopter le même visage béat d’adoration érotique.
Trouvant le silence devenir un peu pesant, Agora commençait à ouvrir la bouche, lorsque le jeune homme reprit ses esprits et lança une attaque à l’un des hommes qui tomba le cou percé par le fil de l'épée.
Le second porta sa main à un bâton en métal à sa ceinture, mais le jeune homme qui s’était jeté à terre pour récupérer son laser, lui fit disparaître la moitié du corps en quelques tirs.

Ne comprenant rien à ce qu’elle venait de voire, Agora resta indécise jusqu’à ce que le jeune homme lui prenne le bras pour la faire courir avec lui.

Au bout d’une course folle qui parut durer une éternité à la jeune déesse, ils arrivèrent en haut d’une douce colline verdoyante qui dévoilait tout un paysage d’où l’on pouvait apercevoir les lumière d’une ville.
Reprenant doucement son souffle qui faisait soulever sa douce poitrine, le jeune homme ne put que retomber en admiration devant elle.
La voulait-elle ? La question n’arrivait même pas à son esprit. Elle était belle, c’était tout ce qui comptait.

- Je me nomme Agora, dit-elle d’une voix cristalline qui était sans nulle doute la plus jolie voix que l’homme n’avait entendue de toute sa courte vie.
Et toi ?
- Je... je m'appelle Narcisse, fit le jeune homme désemparé.
- Je cherche un puissant seigneur, Narcisse. En connaitrais-tu un ?

Maudissant les femmes et leur attrait pour l'argent, Narcisse grommela:

- Au loin, se trouve la Cité du Sultan Athan. Il est pour l'instant Seigneur Dominant du Royaume-Sans-Roi.
- Son armée est-elle vaillante et connait-elle nombre de héros ?, fit la jeune déesse en se tournant vers Narcisse.

N'osant regarder en face et de si prêt cette nymphe, Narcisse détourna le regard. Quelle situation... recherchés par les siens, ennemi chez les autres et entre ces deux mondes, il se trouvait avec la fille la plus excitante qui puisse exister !
Seulement, pouvait-il...

- Son armée est puissante. Enfin tant que les Seigneurs Inférieurs ne se liguent pas contre lui. Allons-y, ma belle.

Et tout deux descendirent la colline en direction de la Cité d'Athan.

Loin, bien plus loin, de par l'espace et le temps, Zeux observait.
Penché sur un bassin de marbre d'où les images de la déesse lui apparaissait, il contemplait le piège se refermer.
Se redressant, il trouva Arès, le Dieu de la Guerre, qui attendait.

- Père, la fille de Vénus est-elle véritablement partie pour les Mondes Futurs ?
- Oui, Fils. Sans mon Pouvoir, elle ne pourra jamais revenir parmis nous.
- Exilée en terre inconnue, sa Mère n'osera rien contre nous.

Esprit Pervers Nombre de messages : 4635 Date d'inscription : 22/06/2006

Dès leur entrée dans la Cité du Sultan Athan se posa le problème de la tenue quelque peu frivole de la Déesse.

Son passage au bras de Narcisse laissait un sillage d'homme éberlué et en nage.

Et tandis que Narcisse guettait les centaines de regards meurtriers et envieux de centaines d'hommes bien plus épaix que lui, Agora était toujours plongée dans son long monologue qu'elle avait débutée en partant de la colline.

De temps en temps, Narcisse acquiesçait d'un signe de tête. Au début il avait même tenté de poser une question mais n'arriva à placer que les deux premiers mots...
Depuis il écoutait sans rien dire.

- ...et c'est ainsi que j'ai perdu mon pucelage avec l'un des...
- Euh, excusez-moi de vous couper, très chère...
- Hein, de quoi ? fit Agora comme surprise qu'on puisse l'interrompre.
- Juste pour dire que vous pourriez peut-être vous habiller un peu...
- Pourquoi cela ? ma tenue ne vous convient pas ?

En disant cela, le visage d'Agora fit une moue en tentant de cacher sans trop essayer son sein gauche en caressant son corps nu.

- Euh... disons que c'est plus ce qui risque de vous arriver si vous ne vous couvrez pas qui risque de ne pas vous convenir... fit Narcisse après avoir eu fini de baver.

Agora leva alors ses doux bras gracieux et des milliers de fils d'or vinrent confectionner la plus fine et la plus luxueuse des soies imaginable... Si fine qu'elle en était transparente, d'ailleur....

- Pourriez faire des efforts, quand même...
- Ce n'est pas encore à votre goût ?, fit elle sans comprendre en ramenant sa chevelure dorée et bouclée sur une épaule.
Ou peut-être voulez-vous que je rajoute quelques menues accessoires ?

C'est ainsi que des dizaines de bagues finement ciselées, des boucles d'oreilles onéreuses, des bracelets d'or, d'argent et de pierres précieuses apparurent dans un éclat de lumière.

- Et maintenant ?
- Sans commentaire...

Tout deux reprirent alors leur route au sein de la Cité en direction du Palais du Sultan.